Toujours très bon, on avance un peu dans le temps. La bataille est toujours présente, les différents camps s'affrontent sans jamais réellement chercher à s'entendre/se comprendre.

Les enjeux sont effectivement mieux posés, on voit les différences entre les blancs riches et les minorités plus pauvres, qui cherchent juste à vivre dignement, sans faire de mal à personne.

Et très belle scène de fin, avec l'appel téléphonique, lourd de sens.

Ce deuxième épisode permet sans aucun doute de mieux cerner les enjeux et le propos de cette mini-série au-delà de son pitch. Le problème est que le paradoxe politique et sociétal au centre de la série est tellement aberrant (au sens où ça devait être à se tirer les cheveux quand cela s'est passé) que du coup c'est assez difficile de se sentir pleinement concerné par la série. Une belle preuve d'un propos plus riche reste cependant la dernière scène au téléphone.

L'autre problème vient de la vie quotidienne des populations pauvres immigrées : je comprend le sens dramatique de ces scènes, mais il n'a pas d'intérêt. Pourquoi montrer la colère des WASP blancs et pas ce que pense l'autre population concernée par le projet de loi ? On dirait qu'ils ne se sentent pas du tout concerné par cette loi, et du coup le spectateur ne s'intéresse pas non plus à ce qui leur arrive.